stage : suite et presque fin ...

J'AI RATE LE 1er JOUR DES SOLDES ...
je ne sais pas si je m'en remettrai (mon compte en banque, lui il est content )
le temps que je rentre chez moi, que j'enlève la peinture sur les mains, les bras, le visage, et les magasins eussent été fermés.
(je n'ai pas une totale maitrise du subjonctif imparfait mais je tente néanmoins son usage ...)

oui à moins de mettre une combinaison de plongée, je ne vois pas comment me protéger des projections de peinture ...

avant dernière journée avant la fin du stage; finalement çà ne se sera pas trop mal passé.
accueil correct , taches diversifiées , quelques trucs de pro appris au passage et surtout la CADENCE !
cadence du travailleur = rentabilité du travailleur ; on ne le dira jamais assez.
je crois avoir bien assimilé l'idée, le concept , la notion de cadence ...

Je crois que je vais aller me changer les idées et baguenauder pour oublier la cadence infernale qu'on veut me faire prendre ...

surtout, restez connecté et soyez vigilant :certains blogs rendent fou ...

Comments

[kisaitkicest]

Camarade,

Nous voyons que tu as été, toi aussi, victime du dictat et du système ultra-capitalo-libéraliste prôné par le néo-patronat à la solde d’actionnaires toujours plus avides de dividendes. Notre cellule tient à t’exprimer son soutien.
Halte aux cadences, rendements et autre productivité d’un autre siècle ! Tu es la preuve qu’à deux pas de chacun de nous, il y a un(e) stagiaire qui souffre, qui courbe l’échine, qui travaille dans des conditions qu’Emile ne pouvait même pas imaginer pour les relater dans l’Assommoir. Nul besoin de reportages et d’images chocs en provenance de Chine, de Malaisie ou autres pays sous développés pour avoir conscience ce qu’exploitation et négation du stagiaire signifient et ceci pas plus loin qu’en France. Tiens bon, camarade…
Nous comprenons ta détresse et ton cri de désespoir qui t’ont demandé sans doute un effort surhumain compte tenu de ta faiblesse physique et morale. Tu as eu le courage d’écrire quelques mots malgré sans doute des doigts meurtris par des heures de labeur et une censure omniprésente Bravo, camarade…
Nous avons lancé une souscription afin de t’aider financièrement car il est évident que tu souffres car tu réclames plusieurs fois tes soldes (sans doute ton misérable salaire). Courage, camarade…
Relève la tête, camarade…et hisse haut le pinceau de la révolte, brandis avec fierté le rouleau de la résistance, macule les murs et autres façades de ce maître mot : ‘liberté’…

Nous sommes avec toi, de tout cœur, camarade

Arlette L. et Olivier B.